Il y a des jours, Paris est tout petit.
Voilà que, sortant d'un café en fort agréable compagnie (haaa, ces harpistes...), juste devant le Châtelet, je tombe, je vous le donne en mille, sur une pimpante jeune femme décorée de bleu et tremblante sous le crachin parisien telle une biche aux abois.
Or, tenez-vous bien - tenez-vous mieux, cette jeune femme accorte n'était autre qu'une des grandes habituées de ce blog, elfette de son état et questionneuse vicieuse à ses heures, hé oui, vous l'avez reconnue, c'était bel et bien Clémence en personne.
Nous abordant alors telle une VRP expérimentée (je résume, hein, je vous passe les «hooo, Djaaaac, mais c'est toi, mais quelle chance, quel honneur, de te voir, toi le Grand, l'Immense, l'Unique, etc...», ça n'aurait que peu d'intérêt et ralentirait inutilement le récit), la voilà qui cherche à nous vendre son baratin.
Vendre ? Baratin ?
Que nenni(1).
En effet, certains d'entre vous doivent déjà se demander à ce niveau d'avancement de la lecture quelle espèce de minuscule intérêt peut avoir la narration d'une anecdote aussi fade et banale? (enfin, fade et banal pour vous tous à qui je raconte, parce qu'il est évident qu'être en compagnie d'une charmante harpiste et de Clémence en vrai n'est pas du tout fade et banal).
Hé bien parce qu'il s'agit du Plan.
Pas le Plan quinquennal du commissaire, hein.
Non, Plan International, une organisation humanitaire, qui vise à faire du développement durable, centré autour du droit des enfants.
Alors, il faut vous dire que d'habitude, je suis un peu réticent, parce que quand je connais pas, je me méfie de ce que recouvre «développement durable» (le genre trop mode-fashion à la Max Havelaar, spécial bonne conscience de bobos), ainsi que la manière d'émouvoir facilement le chaland avec des pauvres chtits n'enfants qui souffrent.
Mais, là, non seulement Clémence vous vendrait l'intégrale de Victor Hugo imprimée en Bas-Sibérien oriental, mais en plus, ça semble solide et sérieux, et je fais un minimum confiance à Clémence (si, si).
Il s'agit de participer à des développements de projets concrets, dont le but est de permettre à des populations en souffrance de pouvoir se construire un avenir. C'est un point important : leur apporter les moyens de construire, et non donner simplement une aide ponctuelle.
Vous avez le choix de parrainer un projet (par exemple des moustiquaires contre le paludisme, ça paraît con, dit comme ça, mais...), ou de parrainer plus directement un enfant (ça permet de fonder un lien plus concret) ; en retour, vous êtes informé de manière détaillé (et ça aussi c'est un gage de sérieux) de l'avancement du projet, ou du devenir de l'enfant parrainé (en fait, de prendre connaissance des projets directement liés à cet enfant - et, je sais, je fais beaucoup de parenthèses).
Alors bon, voilà, comme je ruisselle d'euros depuis que je suis intermittent, je me suis laissé convaincre de parrainer un projet en Afrique - je pourrai vous dire quoi exactement dans quelques temps, encore que, au fond, tout le monde s'en tape.
L'important, c'est que vous pouvez peut-être vous laisser convaincre à votre tour ici : Planfrance.
(1) comme ça cause bien sur ce blog.