Oui, je sais.
JE SAIS.
Tel le cycliste asthmatique qui aurait à la fois une crampe au mollet et oublié de desserrer les freins, ce blog se traîne lamentablement, s'essouffle et paresse. Même l'escargot bourré, la tortue shootée, l'aï au prozac, sont plus actifs et dynamiques que ce blog. Même la dérive des continents paraît pleine d'animation en comparaison à ce blog.
Et nous n'évoquerons que rapidement, pour ne pas faire trop honte à l'auteur, les multiples grands travaux en cours et laissés en plan, tels que la suite de l'analyse de la Mer (pour les deux-trois qui font semblant de s'y intéresser), la suite des familles d'instruments, la suite des Fasbuleuses Asvenstures d'Ameerone, etc, etc...
Hé ben oui hé ben voilà.
J'ai des excuses d'abord.
Je ne vous raconterai pas ma vie, qui de toute façon ne présente que peu d'intérêt pour des observateurs extérieurs, enfin, je veux dire, pas particulièrement plus d'intérêt que les 6 699 999 999
autres vies d'être humain sur Terre, mais voici quelques indices révélateurs :
- le nombre de pots de crème et autres après-shampoings dans ma salle de bain a littéralement explosé ;
- mon magnifique nouvel écran a tendance en priorité soit à afficher des partitions qui font de la zoulie musique inédite, soit à afficher de magnifiques paysages dans lesquels, à
côté de moi, "on" m'incite à tuer des Krugs et à ouvrir des coffres (et à transmuter des pauvres dagues ou des gants merdiques - sic), soit à diffuser Kaamelott, ou alors des films anglophones
pour lesquels, à côté de moi, "on" m'incite à supprimer les sous-titres parce que soi-disant c'est en se plongeant dans la langue que nanani nanana ;
- malgré mon statut de feignasse d'intermittent, il faut bien travailler soit son alto, soit tout court ;
- malgré le fait que ça m'arrive de travailler, je suis quand même une feignasse ;
- les ressorts psychologiques profonds qui poussaient à faire exister ce blog se sont incontestablement distendus.
Alors, bon, ça finira bien par arriver, mais pour les deux-trois qui attendent, il va vous falloir la patience de l'escargot bourré, de la tortue shootée ou de l'aï au prozac.
Allez, pour vous faire patienter un peu, voici quelques vidéos rigolotes. Et j'ai bien conscience que balancer des vidéos youtube en guise de billet constitue quelque chose comme le niveau zéro du blog, mais bon, hein, vous avez compris.