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Batman forever

Y'aurait-il eu une légère évolution - ho, à peine - dans le personnage de Batman à l'écran ?

C'est une simple intuition, vaguement esquissée, qui n'engage que moi, bien entendu.


Thème de la série télé par Neal Hefti (1966)


Thème de Batman de Tim Burton, par Danny Elfman (1989)


Thème de The Dark Knight de Christopher Nolan, par Hans Zimmer (2008)



(NB : si vous n'avez pas d'a priori contre les divertissements à grand spectacle, le dernier Batman est très impressionnant - avec un des méchants les plus dérangeants de l'histoire du cinéma, et un scénario plutôt évolué - à voir en VO !)

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D
>Anna : mais développe, développe, c'est intéressant !! Et ça veut bien dire que ce film est plus riche que les habituels blockbusters américains.<br /> <br /> >Itamis : parfaitement d'accord sur ce que tu dis ! :o)<br /> Pour la musique du seigneur des anneaux, j'ai été trop sous le charme des images (superbes) et affligés par la fadeur pâlote des personnages pour remarquer la musique...<br /> <br /> >Etienne : "Si, puisque ce sont des musiques qui ont leur vie propre, que j'ai plaisir à écouter en dehors d'un film .. Elles n'ont pas été faites uniquement pour servir l'image, elles portent le film en elles mêmes.. "<br /> Bon, ben, là, des goûts et des couleurs, hein...<br /> Parce que bon, Alexnadre Nevski de Prokofiev, par exemple, c'est pas léger-léger, plutôt dans le style efficace (justement), et avec pas grand'chose à apprendre à un John Williams ou un Danny Elfamn, franchement...<br /> Et puis, on prend plaisir à écouter une musique de film de la même manière qu'une symphonie ou un quatuor, ou bien parce qu'on prend plaisir à retrouver l'ambiance d'un film qu'on aime bien ?<br /> <br /> Mais ce que je voulais dire surtout en disant que je ne voyais pas en quoi ce sont des contre-exemple, c'est que si les musique que tu cites sont bien faites, la situation reste la même : il s'agit d'illustrer un film, et pas l'inverse ; les films ne sont pas construits à partir de la musique (comme le Don Giovanni de Losey), mais la musique à été faite pour participer au propos du film - évidemment, quand c'est fait par de bons musiciens, ça tient beaucoup mieux debout que fait par de médiocres... :o)<br /> <br /> Après, qu'il y ait des musiques de film mal faites, ça, c'est certain ; et, par exemple, les budgets alloués à la musique dans un film ne sont certainement pas les priorités.
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A
Djac : j'y ai vu des questions sur le choix, le pouvoir et le chaos qui n'étaient pas si sottes. Mais je suis peut-être la seule...
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E
">Étienne : "de Prokofiev à Rota, en passant par Chaplin, etc .." Je vois pas en quoi ce sont des contre-exemples..."Si, puisque ce sont des musiques qui ont leur vie propre, que j'ai plaisir à écouter en dehors d'un film .. Elles n'ont pas été faites uniquement pour servir l'image, elles portent le film en elles mêmes.. "Williams, Elfman, Zimmer, Herrman, etc... C'EST bien écrit."Non, non et non.. Tu mettrais sur le même plan les musiques des épisodes 4 5 6 de Star Wars avec les 1 et 2 ?? La musique de ces derniers est aussi plate et insipide qu'une limande pelée écrasée sous le soleil au bout d'une journée de criée ..Là, il semblerait plutôt que Williams aie un peu trop délégué à ses nègres avant de reprendre les choses en main dans le 3 ..Pareil pour la trilogie du seigneur des anneaux .. Les thèmes sont ... aarrggh, je m'en étouffe ! :D Evidemment, quand tu écris pour le philharmonique de Londres et que ce n'est pas un travail de cochon, ça sonnera toujours un peu ! .."Il ne faut pas confondre originalité du discours, et bon artisanat" Pour moi le discours fait partie de l'artisanat..Ce que dit Klari est juste, quelques copains compositeurs de musique de films ont jeté l'éponge parce que de plus en plus de producteurs font appel à eux pour qu'ils fassent du pseudo truc ou pseudo machin ..Itamis : "Et ça donne un film comme le Seigneur des<br /> Anneaux : images splendides / musique pourrie."On est au moins totalement d'accord là dessus ! :D C'est le type même d'exemple que j'avais en tête en dégainant la kalachnikov :D Saint Sergieyevitch Prokofievitch, retenez moi ou je détourne le philar de Londres !!
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I
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La scène :<br /> Frodo/Elijah Wood –<br /> déjà pas hyper convainquant en tant qu'acteur – et<br /> Sam/Sean Astin -qui heureusement joue bien pour 2 – se trainent<br /> misérablement sur le sol arride du Mordor, harrassés de<br /> fatigue, désespérant d'atteindre leur but avant de<br /> mourir d'épuisement.<br /> Peter Jackson :<br /> « Et là, tu nous mettrais pas une petite flûte<br /> irlandaise. Genre, nostalgie des jours heureux dans la Comté<br /> et tout et tout ? »<br /> Howard Shore, le<br /> compositeur – n'ose pas le contredire ou n'a pas d'autre idée<br /> : « Euh... ouais, ouais, ok. »<br /> Le spectateur :<br /> « Mais qu'est-ce qu'il vient faire là ce petit<br /> flûtiot de merde ? Les violons, bon sang, faites pêter<br /> les violons ! »<br /> En voilà<br /> deux qui ont voulu s'affranchir des conventions et qui auraient mieux<br /> fait de s'abstenir.<br /> <br /> PJ : « Et<br /> sinon, comme grand thème majestueux, tu as trouvé quoi<br /> ? »<br /> HS : « Alors<br /> ça fait : doooo siiiib sib sib doooo »<br /> Super. Tout le<br /> monde n'a pas la chance de s'appeler Beethoven pour faire un thème<br /> génial avec deux notes.<br />
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I
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> >Djac : « ça<br /> tendrait à confirmer que c'est surtout le problème du<br /> réalisateur (et de ce qu'il veut faire de son film, donc), que<br /> le problème des compositeurs qui seraient bon ou pas en termes<br /> techniques. »<br /> Tout à fait. D'ailleurs, pour en<br /> revenir à l'opéra, n'oublions pas que c'est le livret<br /> qui est au service de la musique, et non l'inverse, comme c'est le<br /> cas au cinéma (la musique au service du sénario).<br /> Imaginez que le compositeur puisse dire au réalisateur : « tu<br /> ne me rallongerais pas cette scène de 3 mn, là ? Parce<br /> que j'ai pas pu suffisamment développer mon thème. Ah,<br /> et là par contre, tu coupes un peu, parce que je tourne en<br /> rond et je ne sais plus quoi écrire. Et cette scène-là,<br /> tu me la recentres autour de tel personnage pour que je puisse faire<br /> évoluer son thème ». C'est exactement ainsi<br /> que procède un compositeur d'opéra, et si le<br /> compositeur de musique de film pouvait en faire autant, alors on<br /> pourrait parler d'oeuvre à part entière en ce qui<br /> concerne la musique (par contre, le film serait un gros navet).<br /> <br /> Après, il y a les réalisateurs<br /> qui ont trouvé leur compositeur "âme-soeur"<br /> et on n'imagine par l'un sans l'autre ; la musique de l'un colle aux<br /> images de l'autre et inversement : Burton/Elfman, Hitchcock/Herrmann,<br /> Leone/Morricone, Miyazaki/Hisaichi. Dans ces cas-là, je pense<br /> que le réalisateur fait suffisamment confiance au compositeur<br /> pour être fidèle à son style et lui laisse plus<br /> de liberté (enfin, en fait je n'en sais rien ; peut-être<br /> que je me plante complètement).<br /> <br /> Et puis, il y a les réalisateurs<br /> qui pensent s'y connaître mieux que le compositeur parce qu'ils<br /> ont une vision globale de leur oeuvre. Ce qui est est très<br /> bien en soi ; le problème, c'est que si le compositeur est<br /> faiblard, manque d'imagination ou connaît mal son boulot, il<br /> risque de se faire bouffer par le réalisateur qui, lui, ne<br /> connaît pas du tout ce<br /> boulot-là. Et ça donne un film comme le Seigneur des<br /> Anneaux : images splendides / musique pourrie.
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