En ce moment, il se trouve que j'ai la flemme de me lancer dans ces articles interminables et follement passionnants qui font ma réputation dans le monde entier.
Enfin, quand je dis «en ce moment», en fait, pour tout dire, j'ai la flemme tout le temps ; c'est juste que des fois plus que d'autres.
Alors, profitant en cela d'avoir retrouvé une photo par le biais d'un mail paternel, j'ai pris la décision d'imiter tout blog qui se respecte, et de faire comme tout le monde, c'est-à-dire de mettre une photo de chat.
Sauf que bon, évidemment, c'est pas n'importe quel chat, c'était
notre chatte, et je tiens donc à lui rendre l'hommage qu'elle mérite, pour avoir enduré les dures tortures infligées par un sale môme qui trouvait rigolo d'enfermer son chat dans un tiroir de la commode pour qu'il ressorte par le tiroir d'en dessous.
Et puis cette sainte bête a forcément contribué à forger cette préoccupation pour la Nature qui est la mienne, ce respect pour la Vie maintenant chevillé au corps, et par là même à structurer cette personnalité aussi riche que fascinante que vous voyez actuellement à l'œuvre.
Voici donc un cliché inédit de cette cousine du terrible tigre mangeur d'homme, de cette féline mâtinée de la férocitude des panthères noires, cruelles chasseuses de la nuit, de ce fier jaguar à la foulée souple et inéluctable qui n'éprouve nulle pitié à la vue de sa victime, de cette lionne fauve sanguinaire, impitoyable machine à tuer qui fait trembler toute la savane au coucher de Soleil.
Éloignez les enfants et les âmes sensibles de l'écran, l'image peut effrayer.
La ressemblance est frappante, non ?
Ha oui, et en plus elle s'appelait «Moumoune», la lionne fauve sanguinaire...